Le compositeur
Mot du compositeur - Jean Marie Kolly
J’ai fait un beau voyage …
En 1977, brevet d’instituteur en poche, je fais la connaissance d’Essert, charmant petit village de la Sarine. J’y suis accueilli par Nicolas Kolly, l'instituteur d'alors, mon prédécesseur.
Un jour, en montant au galetas, je découvris une valise, pleine de partitions ; je ne savais pas qu’elle serait ma valise pour le voyage de ma vie de musicien.
A l’intérieur, entre autres partitions, « la chanson d'Essert », œuvre d’un autre instituteur d’Essert, Louis Moullet.
Un jour, en montant au galetas, je découvris une valise, pleine de partitions ; je ne savais pas qu’elle serait ma valise pour le voyage de ma vie de musicien.
A l’intérieur, entre autres partitions, « la chanson d'Essert », œuvre d’un autre instituteur d’Essert, Louis Moullet.
Cette mélodie, je l’ai chantée avec mes premiers élèves, harmonisée une première fois, puis une deuxième fois. Chantée également avec le chœur des « Viennent-Ensuite ». Elle m’a envahi de ses musico-particules pour intégrer mon ADN.
Mon voyage musical à la tête des chœurs de l'Association St-Maire et à la succession de Pierre Huwiler, a commencé ici à Bonnefontaine, en 2000. Les compositions ont jalonné les différentes rencontres. Ce fut la messe de la « Douce Nuit » et « Tombe la neige », la messe « Au jardin du Créateur », « Nos jours à rebours » et « Rêve d’ascension » et la messe « Au bord du monde ».
Mon voyage musical à la tête des chœurs de l'Association St-Maire et à la succession de Pierre Huwiler, a commencé ici à Bonnefontaine, en 2000. Les compositions ont jalonné les différentes rencontres. Ce fut la messe de la « Douce Nuit » et « Tombe la neige », la messe « Au jardin du Créateur », « Nos jours à rebours » et « Rêve d’ascension » et la messe « Au bord du monde ».
Et là, pour 2024, le chœur de Bonnefontaine m’honore en me commandant l’écriture pour chœur et orchestre de «Plume d’ange» sur des textes tout en sensibilité de Nicolas Bussard. Pour cette épopée, j’ai donc repris la valise de 1977 et j’y ai puisé les notes encore enfermées. Les souvenirs se sont bousculés et, sur la «chanson d’Essert», thèmes et harmonies se sont invités à la table de travail.
Merci une nouvelle fois à la muse.
Jean-Marie Kolly